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LE COLLECTIF NATIONAL DES NON-CHASSEURS

AMIS DES ANIMAUX
DE LA NATURE ET DU SILENCE
bien décidés à faire entendre leur(s) voix
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Le collectif national des non-chasseurs
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1 octobre 2015

ENVOYER LA LETTRE OUVERTE A VOTRE MAIRIE

rubrique envoyer la lettre ouverte

Copiez la lettre ci-dessous (d’un clic en la surlignant) et envoyez-la (par e-mail) à la mairie de votre commune (et si possible aux mairies des communes alentour). Merci pour votre geste...

 

 

Madame le maire, Monsieur le maire,

 Au vu du nombre de jours (et d'heures) où l'ouverture de la chasse est effective et/ou permise sur le territoire dont vous avez la charge, vous laissez penser que vous approuvez l'appropriation de l'espace naturel par les chasseurs qui monopolisent, de façon outrancière, l'ensemble des zones boisées et campagnardes, de la fin août à la fin février (soit six mois de l'année), au détriment des autres « usagers » de la nature.

Nous attirons également votre attention sur le fait que votre laxisme ou parti-pris légitime des traditions, aujourd'hui, éculées et entachées de bien des massacres. Si la communauté cynégétique ne peut renoncer à sa passion meurtrière, il serait grand temps que cette activité soit très fortement encadrée et limitée à des zones et à des heures précises (et réduites). A ce titre, nous vous invitons à prendre connaissance des points de litige et dysfonctionnements principaux relevés par nos membres ainsi que des propositions que nous exposons à la fin de ce courrier.

Les chasseurs qui constituent un lobby patenté auprès des instances politiques et des élus locaux et nationaux ne peuvent s'arroger le droit ni de tuer ni de s'accaparer les territoires de façon indue, sans qu'un contre-pouvoir, quel qu'il soit, puisse contrarier et s'opposer à leur omnipotence symbolique et réelle. Vous n'êtes pas sans savoir qu'ils ne représentent qu'une infime partie de la population... Et est-il juste et raisonnable (démocratique et républicain) de laisser une minorité, nuisible non seulement à la faune mais également à la tranquillité des promeneurs et des amoureux du grand air, imposer son diktat à l'immense majorité de la population...

En espérant que ce courrier interpelle votre conscience et votre sens du Bien public... recevez, Madame le maire, Monsieur le maire, nos sincères salutations.

 

Le collectif national des non-chasseurs

bien décidé à faire entendre sa voix pacifique

  

 

4 POINTS DE LITIGE ET DYSFONCTIONNEMENTS PRINCIPAUX :

 

1. Opacité des décisions et des instances décisionnelles en matière cynégétique (qui fait quoi ? Qui décide de quoi ? Nul n'est en mesure de nous renseigner... Les maries et les préfectures sont, très souvent, incapables de fournir la moindre information sur les jours et les heures d'ouverture de la chasse et nous enjoignent, quasi systématiquement, de nous informer auprès des sociétés de chasse comme si les représentants de l'Etat, les élus politiques et les collectivités locales n'étaient pas avisés et en mesure de répondre à la population) ;

2. Souveraineté et hégémonie des chasseurs dans les décisions prises (pour quelles raisons certaines traditions archaïques ou moyenâgeuses auraient-elles encore cours au 21ème siècle ?) ;

3. Appropriation de l'espace naturel et confiscation des territoires – tous les jours et à toute heure du jour (en période d'ouverture) par les chasseurs au regard de leur nombre, de leur propension à envahir, de façon massive, les zones rurales et faire crépiter leur carabine, de façon incessante, jusqu'à proximité des habitations et accessoirement, au vu de la multiplicité des pancartes de type « parking de chasse », « réserve de chasse » et « chasse gardée » disséminées dans tous les massifs forestiers et sur toutes les zones agricoles ;

4. Soumission des non-chasseurs aux prérogatives et privilèges de la communauté cynégétique.

 

 13 PROPOSITIONS :

 

Au vu de ces éléments, nous proposons donc :

 

1. que chaque citoyen dispose du droit de non-chasse et soit en mesure de l'opposer à tout contradicteur ou contrevenant ;

2. que la non-chasse soit la règle. Et la chasse une mesure exceptionnelle considérée par les chasseurs comme une faveur accordée (en dépit de la prégnance des traditions millénaires, la chasse n'est pas un droit constitutionnel) ;

3. que la population et les associations engagées dans la protection animale participent, au même titre que les chasseurs, à l’ensemble des décisions en matière de chasse (période et jours de fermeture et gestion de la faune sauvage) ;

4. que les zones, territoires, jours et heures de chasse soient considérablement limités (et restreints) ;

5. que l'harmonisation des jours et des heures de chasse soit effective sur l'ensemble des territoires (terrains privés et terrains relevant du domaine public) ;

6. (à défaut) que sur l'ensemble des territoires (et à l'entrée des sentiers principaux pour les zones boisées, forestières ou non agricoles) soit mentionnés, sur des pancartes ou écriteaux, les jours et les heures de fermeture et d'ouverture de la chasse ;

7. qu’une partie des espaces naturels soit interdite à la chasse et/ou que des territoires de non-chasse soient systématiquement créés au sein de chaque commune ;

8. que le piégeage soit interdit et que la chasse ne soit plus considérée comme un loisir et une activité anodine (et ne soit plus envisagée par les chasseurs comme un droit naturel). Elle devrait rester exceptionnelle et n'être exercée qu'en ultime recours (d'autres solutions de gestion de la faune sauvage existent...) ;

9. que les propriétaires de terrain (quelle que soit sa superficie) puissent réellement faire valoir leur droit à la non-chasse et que leur terrain soit donc interdit à toute activité cynégétique ;

10. que l'Etat, le ministère de l'écologie et le parlement révisent leur position sur la prédominance et le rôle des chasseurs dans la gestion de la faune sauvage (au vu du nombre d’animaux d’élevage « lâchés » avant l’ouverture de la chasse et des innombrables points de nourrissage disséminés sur l’ensemble des territoires destinés à sédentariser les animaux à seule fin de servir de gibier aux chasseurs, de quelle gestion de la faune sauvage parle-t-on ? ;

11. que l'Etat transforme le statut de minorité dominante des chasseurs (au vu de leur effectif – toujours plus déclinant – et de leurs traditions d'un autre âge...) en minorité à laquelle le droit de chasse n'est octroyé que de façon ponctuelle. Et que les chasseurs ne soient autorisés, qu'à titre exceptionnel, à arpenter les espaces naturels avec un fusil ou une carabine ;

12. que l'Etat permette à chaque citoyen d'exercer son droit de non-chasse sans subir la mainmise et la domination de la communauté cynégétique sur les territoires (les détonations et la présence d'individus armés incitent, en général, à faire demi-tour... N'en n'avez-vous jamais fait l'expérience ? Et dans le cas contraire, accepteriez-vous de vous promener au milieu des détonations ? Ou laisseriez-vous vos proches s'y aventurer ?)  ;

13. que la population demeure souveraine et raffermisse son autorité, à travers l'Etat et ses dirigeants politiques, pour modifier les règles et les usages en matière cynégétique (plus de la moitié de la population est défavorable* à la chasse et les chasseurs ne représentent que 1,5% de la population*).

* Plusieurs sondages et sources en faveur de la non-chasse et en faveur de la chasse attestent ces chiffres...

  

 

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