LA CONDITION ANIMALE EN QUELQUES CHIFFRES
Voici quelques informations et quelques chiffres incontournables sur la réalité de la condition animale aujourd’hui :
Dans le monde : les animaux tués dans le monde (en 2003)
Animaux marins : 90 milliards
Poulets : 45 milliards
Canards : 2.3milliards
Cochons : 1.2 milliards
Lapins : 857 millions
Dindes : 691 millions
Oies : 533 millions
Moutons : 515 millions
Chèvres : 345 millions
Vaches et veaux : 292 millions
Rats et souris : 65 millions
Pigeons et autres oiseaux : 63 millions
Buffles : 23 millions
Chevaux : 4 millions
Ânes et mules : 3 millions
Chameaux et autres camélidés : 2 millions
TOTAL: 142.794.000.000
Etats-Unis : 9.116.248.000 (sans les poissons)
France : 1.000.000.000 (sans les poissons)
Source : planetoscope (selon des chiffres de la FAO)
En France : les animaux chassés, d'élevage, de compagnie et de laboratoire (en 2008)
Les animaux chassés
Tous les ans, en France, il y a (selon différentes sources) entre 30 et 50 millions d’animaux tués chaque année.
Sources : ONCFS et planetoscope
Les animaux d’élevage et de « consommation »
En France, près de 500 000 producteurs détenaient en 2008 près de 500 millions d’animaux de diverses races domestiques et sauvages, élevés pour la consommation alimentaire (pour leur viande, le lait ou les œufs selon les cas), appartenant à 8 espèces de mammifères, 10 espèces d’oiseaux et 13 espèces de poissons. Plus d'1 milliard d'animaux (dont 700 millions d'oiseaux) sont abattus en France chaque année pour la consommation.
Quelques exemples d'effectifs français d'animaux en élevage (2008) :
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32 650 t de truites (environ 110 millions de poissons) ;
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3 940 t de bars (environ13 millions de poissons) ;
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1 540 t de daurades (environ 3 millions de poissons) ;
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183 millions de poules, coqs et poulets ;
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40 millions de lapins ;
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25,3 millions de dindes et dindons ;
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22,8 millions de canards ;
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19,9 millions de bovins ;
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14,8 millions de porcs ;
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10,6 millions de pintades ;
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7,5 millions de cailles ;
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1,3 millions de pigeons ;
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8, 1 millions de moutons ;
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1,2 million de chèvres .
Moins de 20 millions des animaux produits chaque année (soit 2,5%) sont élevés selon les méthodes de l’élevage traditionnel fermier ou de l’agriculture biologique le plus souvent mieux respectueuses du bien-être animal.
La grande majorité (97,5%) des animaux produits sur le territoire national sont traités comme des objets de grande consommation, selon les techniques industrielles de la production intensive. Celle-ci est une importante source de mal-être animal, notamment parce qu’en ne visant que la maximisation de la performance économique, elle impose la concentration stressante des animaux en bâtiments surpeuplés, elle ne respecte pas les rythmes biologiques des espèces, elle contrarie de nombreux comportements naturels sociaux et alimentaires notamment, et elle oblige à pratiquer de douloureuses mutilations (cornes, dents, becs, queues, testicules).
Source : fondation-droit-animal.org
Ainsi, en France, on arrache le bec au fer rouge des poules pondeuses élevées en batterie qui « vivent » incarcérées toute leur vie dans des cages minuscules où elles ne peuvent ni dormir ni étendre les ailes. 47 millions de poules pondeuses sont ainsi utilisées pour produire les oeufs ; la consommation moyenne est de 230 œufs par habitant et par an. Quel que soit le mode d'élevage, les œufs éclosent dans d'immenses couvoirs. A l'éclosion, les poussins sont triés : les mâles (qui ne pondent évidemment pas d’œufs) sont éliminés, soit gazés, soit broyés. Les souches de gallinacés utilisées pour les élevages de poules pondeuses sont différentes de celles utilisées pour les poulets de chair (poulets élevés pour leur viande). Les poussins sont élevés sans aucun contact avec leur mère, en groupes de quelques milliers d'individus tous du même âge : il n'y a pas de poules ou coqs adultes avec eux. A partir de 18 semaines, les poulettes sont placées dans les élevages de ponte. A une écrasante majorité (70%) elles sont enfermées dans des cages. 5% des poules sont élevées en volière sans accès à l'extérieur, 25% sont élevées en volière avec accès au plein air (7% en bio, 5% en label rouge, 13% en plein air). Après une année passée à pondre, ce qui représente environ 300 œufs pondus par poule, elles sont tuées dans un abattoir.
Source : L214
Les lapins sont entassés dans des cages au sol grillagé, les mères sont réduites à l'état de machines à produire des petits avec une forte consommation d'antibiotiques, des morts par dizaines, des petits écrasés…
Source : L214
Dans les élevages porcins hors-sol, les truies sont sanglées jour et nuit dans des stalles qui leur interdisent toute espèce de mouvement pendant deux ans et demi.
Source : wikipédia
La production intensive est non seulement source de mal-être animal, mais également de mal- être humain par les pollutions qu’elle engendre dans l’environnement (nitrates et dioxyde de carbone), et le stress au travail qu’elle occasionne (cadences, précarité, formation insuffisante, obsession de performance). Si les réglementations nationales et européennes de protection des animaux d’élevage ont été améliorées depuis trente ans, elles consistent surtout à fixer des normes minimales de zootechnie au cours de leur élevage, de leur transport et de leur abattage, afin que les conditions ne tombent pas dans la maltraitance et ne retentissent pas sur la rentabilité. Mais ces normes sont insuffisantes pour garantir le bien-être des animaux de façon appropriée à chacune des espèces ou des races ; elles sont même absentes pour certaines espèces (ex : lapins, poissons). La production d’animaux pour la consommation constitue en France une activité économique importante, tant par le nombre de personnes qu’elle emploie directement ou indirectement, que par le chiffre d’affaires qu’elle génère dans le commerce intérieur comme à l’exportation. Les Français sont les plus gros consommateurs de produits carnés d’Europe. Seulement 1,5 % de la population française est végétarienne. Plusieurs sondages européens et français montrent que 41 % de consommateurs sont attentifs au bien-être des animaux d’élevage qu’ils associent à la qualité des produits, et que 45% se déclarent prêts à payer plus cher pour obtenir une information sur le bien-être des animaux dont ces produits sont issus.
Source : fondation-droit-animal.org
Les animaux de compagnie
En 2008, il y avait en France 10,7 millions de chats, 7,8 millions de chiens, 36,4 millions de poissons, 3,5 millions d'oiseaux et 3,2 millions de rongeurs et de lapins. La France, avec près de 62 millions d'animaux au domicile, est le pays d’Europe qui détient le plus grand nombre d’animaux familiers par foyer.
Source : fondation-droit-animal.org
Les animaux de laboratoire
Les trois domaines les plus « consommateurs » d’animaux de laboratoire sont les essais de contrôle en médecine humaine et vétérinaire (32% des animaux de laboratoire), la recherche et le développement de produits de médecine humaine et vétérinaire (28%) et la recherche fondamentale (21%).
2 395 000 animaux, toutes espèces et tous domaines d’expérimentation confondus, ont été utilisés en France en 2004 (année du dernier recensement disponible). 87,5 % d’entre eux sont des rongeurs (rats, souris, cobayes).
Source : fondation-droit-animal.org