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LE COLLECTIF NATIONAL DES NON-CHASSEURS

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1 octobre 2015

L'HISTOIRE DE LA PROTECTION ANIMALE

rubrique animal histoire 1La prise en compte du bien-être des animaux est apparue probablement pour la première fois dans la civilisation de la vallée de l'Indus, à travers la croyance en une réincarnation des morts humains sous la forme d'animaux comme l’attestent les édits de l'empereur Ashoka (v. 304 av. J.-C. - 232 av. J.-C.) et les lois du roi jaïn Kumârapâla (1143–1172) relatives à  l'abolition de la viande et à l'interdiction de la chasse et de la pêche, mais aussi avec les lois promulguées au Japon (en 676 ap. J.-C.) par l'empereur Temmu et avec Pythagore en Europe à l'époque présocratique.

Si certains philosophes reconnaissaient en l'animal un être vivant auquel des théologiens comme Saint Augustin et Thomas d'Aquin allaient jusqu'à accorder une âme, il faut malheureusement convenir qu'il a très longtemps régné un néant juridique permettant à quiconque de faire subir n'importe quel (mauvais) traitement aux animaux.

En Europe, il faudra attendre le XIXe siècle siècle pour voir émerger les premières lois en matière de droit animal...

En 1822, le Royaume-Uni adopte la première loi de protection animale au monde : la loi Martin's Act qui interdit les actes de cruauté à l'encontre du « bétail » (chevaux, vaches, moutons…).  

La première association de protection animale est la Royal Society for the Prevention of Cruelty to Animals, fondée en Grande-Bretagne en 1824. Et des groupes similaires naquirent rapidement ensuite en Europe puis en Amérique du Nord.  

En France, la Société protectrice des animaux (SPA) est créée en 1845, à Paris. Le 2 juillet 1850, le général de Gramont fait adopter une loi relative aux mauvais traitements infligés aux animaux domestiques (la loi Grammont de 1850) et l’Allemagne adopte une loi équivalente en 1871. Ces lois avaient cependant moins pour objectif de protéger les animaux que de protéger la sensibilité humaine, de ne pas choquer les témoins involontaires de formes de cruauté ostensibles à l’encontre des animaux.

En 1967, le Royaume-Uni crée le Farm Animal Welfare Advisory Committee (Comité consultatif sur le bien-être des animaux de ferme), qui devint le Farm Animal Welfare Council en 1979. Les premières lignes directrices du comité recommandèrent que les animaux aient la possibilité de se retourner, de se nettoyer, de se lever, de se coucher, et d'étendre leurs membres. C'est à partir de celles-ci qu'ont été élaborées depuis les cinq besoins fondamentaux de l'animal : absence de douleur, lésion ou maladie, absence de stress climatique ou physique, absence de faim, de soif ou de malnutrition, absence de peur et de détresse et possibilité d’exprimer des comportements normaux, propres à chaque espèce.

rubrique animal histoireAu XXe siècle, les associations défendant le bien-être animal et les lois contre la cruauté envers les animaux, se développent dans presque toutes les parties du monde. Des groupes spécialisés dans la défense des animaux se multiplient pour préserver les espèces en danger et pour protester contre les méthodes de chasse brutales ou douloureuses, les mauvais traitements aux animaux élevés dans les élevages intensifs et l'utilisation d'animaux dans les expériences et les divertissements à l’instar de PETA - People for the Ethical Treatment of Animals.

En France, c’est la loi de 1976 qui a édifié la politique de protection animale, en énonçant trois principes fondamentaux :

 

  •  l’animal est un être sensible, qui doit être placé dans des conditions compatibles avec ses impératifs biologiques,

  •  il est interdit d’exercer des mauvais traitements envers les animaux,

  •  il est interdit d’utiliser des animaux de façon abusive.

 

En 1978, une Déclaration universelle des droits de l'animal a été proclamée à la Maison de l'Unesco. Elle n'a cependant pas de valeur juridique.

L'Union européenne a mis en place des législations timides concernant le bien-être animal depuis 1986. Différentes directives apportent des règles (basiques et totalement insuffisantes) de protection des poules pondeuses (en 1986 puis 1988), des veaux et porcs (en 1991), et en 1998 la directive 98/58/CE du Conseil sur la protection des animaux dans les élevages a établi des règles générales concernant la protection des animaux, quelle qu'en soit l'espèce. Et depuis le Traité d’Amsterdam (1997), l’Union européenne et les Etats membres considèrent l’animal comme un « être sensible »

L'Allemagne interdit l'élevage en batterie pour les poules en 2010. Quant à la Suisse, elle a l'une des législations sur la protection des animaux les plus avancées du monde. Elle est, par exemple, le premier pays à avoir interdit l'élevage en batterie en 1991. Depuis le 1er avril 2003, les animaux ne sont plus considérés comme des choses, mais comme des êtres vivants, capables de ressentir et de souffrir. Cette décision du Conseil fédéral, est la conséquence de plusieurs actions, au niveau du conseil national et de groupes de personnes ayant déposés deux initiatives populaires.  

rubrique animal histoire 2En France, grâce à une nouvelle loi de protection animale, le code civil français a été modifié en 1999, afin que les animaux, tout en demeurant des biens, ne soient plus assimilés à des choses.

Et le 28 janvier 2015, l'Assemblée nationale a voté un projet de loi qui change le statut des animaux dans le Code civil et considère dorénavant que les animaux sont des « êtres vivants doués de sensibilité » (article 515-14 du nouveau Code civil). Ce changement fait suite à une pétition de l'association 30 millions d'amis, qui avait réuni 800 000 signatures. Le Sénat avait supprimé le 22 janvier 2015 la qualité « d’êtres vivants doués de sensibilité » accordée par l’Assemblée nationale aux animaux en octobre 2014, mais l’Assemblée nationale a fini par rétablir le 28 janvier 2015 cette définition.

Aujourd’hui, les mouvements de défense des animaux sont plus nombreux en Angleterre et aux États-Unis, au Canada et dans les pays du Nord de l’Europe. En France, ces mouvements ont eu plus de mal à se développer. Au côté des grandes associations comme la fondation 30 millions d'amis, la ligue de protection des oiseaux ou la Fondation Brigitte-Bardot, d’autre mouvements commencent à gagner en visibilité comme L214 qui s’implique notamment dans la défense des animaux dans les élevages intensifs, l’Aspas qui plaide pour une meilleure protection des animaux sauvages ou le comité radicalement anti corrida (CRAC) qui réclame l’abolition de cette pratique ou le mouvement Gaia (Gaia Voice of the Voiceless) en Belgique.

Mais le chemin est encore long pour que les animaux soient réellement considérés dans les usages comme des êtres vivants doués de sensibilité, qu’ils disposent de conditions de vie appropriées à leurs besoins physiologiques naturels et psychiques élémentaires et fassent l’objet d’un respect, de soins et d’attention au même titre que les Hommes... 

Source : Wikipédia

 

 

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Commentaires
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